Un weekend vraiment exceptionnel pour Osons La Différence en ce début de mois d’aout. Sur proposition du Parc du Mercantour voilà une belle équipe partie sur les sentier de la Vallée des Merveilles.

Rendez-vous a été donné aux participants (enfin les 11 qui sont toujours sur la ligne de départ) au Lac des Mesches, près de Casterino. Difficile de se garer à 10h un samedi matin, mais on y arrive tant bien que mal. On fait la connaissance de Thibaud qui sera notre guide AMM pour le weekend. Une petite délégation d’amis de HCE/Menton qui fêtait un anniversaire dans un refuge du coin fait aussi son entrée, ils seront bien utiles.

Il faut dire que nous partons avec 2 joëlettes, l’infatigable JC est en piste et on a pris une 2nd joëlette pour, soit David, soit FX, mais nous y reviendrons.

Petite montée bien raide pour passer devant le gite Neige et Merveilles qui est installé depuis les années 60 sur le site de la Minière de Vallauria, une ancienne mine de plomb argentifère et de zinc.

On quitte la piste en béton pour remonter le Vallon de la Minière, on laisse le Lac de la Minière sur la droite, les cordes sont sortie depuis le départ et elles serviront encore un moment.

Nous quittons rapidement la piste pour nous lancer sur un petit sentier qui longe la rivière. Quelques pauses animées par Thibaud qui nous explique tantôt les mœurs des fourmis du Mercantour, tantôt qu’il suffit de 4 délicieuses baies de la Daphné du Bois Jolis pour venir à bout de n’importe quel individu normalement constitué !

Le chemin se poursuit et nous remercions encore l’équipe de Menton qui s’est jointe à nous : Guillaume, Sarah, Alain, Enzo, Christiane et Christophe. Profitons-en, ils ne resterons pas toute la journée avec nous malheureusement.

Notre objectif, déjeuner à mi-chemin près d’un petit refuge et d’une belle fontaine d’eau claire et fraiche. Super, c’est encore loin Thibaud ? Non, plus que 20mn et quelques 100aines de mètres 😊

Il faut dire que la progression n’est pas aisée, entre les racines, les rochers, c’est aussi parfois assez raide, il faut bien que l’on sente les 700m de dénivelé du jour.

Quelques heures plus tard, toujours pas de fontaine, il est près de 13h30, il va falloir quand même s’arrêter grignoter un morceau. C’est chose faite, tout le monde se pose dans un petit coin ombragé et déballe les fromages, les salades, les Prosecco (est-ce bien raisonnable ?).

Il faut quand même rapidement mettre fin à la pause bien méritée puisque l’équipe de Menton va bientôt nous quitter, profitons de leurs charmante compagnie, et au passage, de leurs bras 😊 encore un peu.

La fameuse fontaine est enfin atteinte, l’eau est claire et fraiche comme promis, c’est l’occasion de refaire les niveaux et de souffler un instant.

C’est ensuite la large piste que nous remontons… Les équipages joëlette sont moins loquaces, ça souffle et ça transpire dans la montée… On évoque, pour se donner du courage, la fameuse bière pression qui coule à flot au refuge des Merveilles, notre destination du jour.

La montée se passe tant bien que mal quand tout à coup, qui c’est qui fait son apparition ? Claudio, l’aide berger et sa mule Griotte. Thibaud qui les connait bien, les salut et évoque l’idée géniale d’atteler nos joëlettes à la bête de 500kg (je veux parler de Griotte). Aussitôt dit, la corde est passée devant la selle et on tente l’expérience. Alors, là, les amis, quand Griotte est lancée, ça dépote ! Elle n’est pas là pour faire de la figuration, la mule ! Il vaut mieux s’accrocher aux brancards arrières car rien ne l’arrête. La montée pavée est avalée ni une ni deux, c’est un miracle, une bénédiction, merci Claudio, merci Griotte. David, qui monte quand même avec ses béquilles depuis le matin, enfourche la mule, histoire de se reposer un peu les bras et les épaules. Le reste de la montée se fait donc avec Griotte, qui tire tantôt une joëlette, tantôt 2 joëlettes, les reste de l’équipe suivant comme il le peut.

Il est près de 18h quand enfin le Lac Long et le refuge sont en vue, on se promet d’offrir une de ces belles bière à toute l’équipe qui la bien mérité. 12 pintes de bières sont commandées, la moitié tombe sur le chemin vers la table, on en recommande, et par miracle tout le monde est finalement servi. On se félicite d’être arrivé jusque-là. On s’installe dans le dortoir qui nous a été réservé, puis c’est les douches et le repas.

On ne veillera pas bien tard ce soir, enfin le juste le temps de prendre qui une grappa, qui un genépi, pour bien dormir.

La nuit se passe, plus ou moins bien suivant les participants, on aurai entendu quelques ronflements, à vérifier…

Bref, c’est déjà dimanche 7h, il faut se lever et petit-déjeuner, une longue journée nous attends.

8h et des brouettes, Thibaud nous retrouve sur la terrasse du refuge pour nous annoncer la suite des hostilités.

Il s’agit de monter en direction de la Vallée des Merveilles, jusqu’au site de découverte, pour profiter de quelques-unes des gravures rupestres et des explications éclairées et passionnantes de Thibaud.

Nous passons la matinée dans un environnement très minéral, le soleil tape fort, en plus du manque de sommeil et de la fatigue de la veille, la montée se transforme pour certains en chemin de croix. C’est à ce moment que le brancard arrière d’une de nos joëlettes casse, nous décidons de l’abandonner sur place pour la récupérer à notre retour.

Quelques heures sous le soleil blanc et brulant plus tard nous regagnions le refuge pour prendre notre pique-nique et récupérer nos sacs. On ne va pas trainer, il est plus de 13h, la descente s’annonce encore longue. Entretemps, Thibaud a récupéré quelque des ferrailles et a bricolé une réparation de fortune (mais efficace) pour notre brancard, l’engin est presque en état pour la descente.

La troupe se met en marche, tout se passe au mieux mais à mi-chemin, au passage d’un petit pont, un de nos pneus explose ! On tente une réparation à coup de bombes anti crevaison et de bande Elastoplaste, mais la chambre à air a rendu l’âme, impossible de réparer. La joëlette rentrera à vide, en roulant sur le pneu explosé et sur la jante.

C’est enfin vers 17h30 que nous atteignons le parking sous quelques gouttes. Le temps de démonter, de se dire au revoir, et de se féliciter encore une fois pour l’excellent weekend, le sympathique groupe se sépare avec de Merveilleux souvenirs plein la tête.

L’album: https://photos.app.goo.gl/aMgi1tVaVPbJt5jD8

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4 Responses

  1. Ccou Pascal. MERCI pour l’article Merveilles et les photos.
    Il y manque selon moi, deux points : j’ai fini la montée au refuge le samedi sur Griotte (merci Claudio) et j’étais sur la joëlette à la descente du retour le dimanche quand son pneu à crevé en faisant un « pschiiit… » remarquable. Ce qui a fait que j’ai fait toute la descente sur mes jambes avec pour soutien , la patience et les encouragements discrets de Thibaud, qui m’a attendu jusqu’à ce qu’il rejoigne le groupe quand il s’est mis a pleuvoir pour que sa radio ne soit pas mouillé car elle était dans son sac que quelqu’un d’autre portait devant.

    J’en profite pour remercier chaleureusement Aude et tous ceux qui ont poussé-tiré l’engin génial sur lequel je me sentais en toute sécurité pendant tout les temps où j’étais dessus comme un Nabab. Je ne l’ai pas fait au moment où il se décidait de prendre un pot ou non ensemble parce que j’étais covoituré par Jean-Christophe qui souhaitais rentrer rapidement. Merci de transmettre car je n’ai pas les contacts.

    Je suis tellement heureux de pouvoir randonner de temps en temps grâce à toi et vous tous.
    Bien cordialement.

  2. Salut à tous
    Super article. C’est une bonne idée de retranscrire ces aventures pour les relire plus tard.
    J’éspère que vous avez bien récupérés.
    Pour ma part, la petite plaie que je me suis fait en courant vers le refuge, lorsque mon téléphone à planté, a servit de porte d’entrée à une bactérie infectieuse qui m’a fait gonflé une semaine après le genou et tout le bas de la jambe. Je suis forcé de prendre une semaine de repos sous antibiotiques mais ça va déjà mieux…
    C’était chouette de partager cette expérience avec vous. Bonne continuation.
    En relisant mes mails, je suis retombé sur un mail de l’an passé de Romaine me rappelant que j’ai faillit travailler avec vous et Alain SIMON mais que je n’était pas disponible à ce moment là…
    Bonne continuation.

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