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Photos : Senanque – Google Photos

Nous étions en octobre 1722, le beau weekend du 21 au 23 s’offrait à nous autres, la peste ne
battait plus son plein en Provence. Il fallait néanmoins que l’on soit prudents.

Nous nous rassemblions parmi une forêt de chênes blancs, à Saint Saturnin les Apt, pour y
manger pizzas et mets locaux. Autour du foyer, se trouvaient des niçois, Tristan, Micheline,
Maria et Jaufré, constructeur génial en pierres sèches, mais aussi Gérard, un joyeux drille de
Vaulx, Sandra, Jean Pierre, Pascal et Lou Gabriel venus de Cannes, Cédric qui venait de
Valbonne, Margaux et Frédéric, de Castelnuovo Grassenc et enfin Jean Paul et Pascal, des
pays de Siagne.

Nous étions réunis ici pour rendre visite à sœur Éva, à l’abbaye de Sénanque, prendre un peu
de frais aux mines de Bruoux, parcourir Gordes et comprendre ce qu’était ce fameux mur de la
peste qui nous avait quelque peu protégés de ce fléau.


Éva nous attendait aux portes de l’abbaye de Sénanque avec son joli accent de Cavaillon. La
visite du lieu fût un ravissement, le cloître, les plafonds du pupitre, l’ancien dortoir, …Jean Paul
y apprécia surtout le premier virage à droite dans la première ascension. Les six moines
résidents donnaient à ce lieu un côté cistercien.


Cette visite nous donna une certaine confiance et force en l’homme pour avoir su construire une
telle merveille. C’est avec tout cela en poche que nous continuâmes la visite de la région.

A Gargas, on nous fit arpenter les mines d’ocres de Bruoux, entièrement creusées à la
pioche, après l’avoir utilisée pour les peintures rupestres, l’avenir de ce sable coloré était
inattendu et très étendu, l’ocre teinterait les façades, les peintures et un matériau non encore
créé, le caoutchouc.

Le lendemain matin, nous allions découvrir le village de Gordes tout proche

Cette jolie balade nous mit en jambes, surtout moi, pour partir à la découverte du mur de la
peste. Ici, tout n’était construit que de pierres sèches, les clôtures étaient acérées de pierres
verticales, sur des murs tantôt horizontaux, tantôt en épi. Ici, à Gordes un village de bories avait
été bâti
de taille et forme différentes. Un régal pour les yeux, Gaufré admirait.

Gérard avait préparé la trace qui nous conduirait au mur, mais Pascal n’avait pas levé les yeux
assez haut et s’est retrouvé vite au sol, un chêne s’était mis sur son chemin, Maria lui appliqua
rapidement un baume efficace pour l’épaule et les pieds mais pas pour les plaies, ou l’inverse.

Marie, rencontrée la veille à l’abbaye, veillait sur nous, Marie-a sauvé Pascal.

Soudain à la croisée de sentiers, un empilement de pierres formé distinctement le fameux mur
de la peste, long de 4156 perches ordinaires (environ 27 km), il protégeait la Provence de la
peste meurtrière. Quel autre virus, pourrait un jour traversait de tels murs, nul ne le sait ?


Des guérites encore occupées par de valeureux soldats parsemaient le mur. Notre équipage ne
leur fît pas peur et nous avons même partagé un repas ensemble au pied du mur. Plus loin
Jackie et Michel nous attendaient pour nous tenir la pareille.

Ce séjour s’est merveilleusement bien passé et nous séparions ici de Gérard, Pascal, Jean
Pierre, Sandra, Lou Gabriel et de Pita. Leurs charrettes respectives devaient les ramener chez
eux.


Certains d’entre nous rapportèrent bien plus que de beaux et bons moments… surprise


Un gros merci et bisous à vous tous.

Frédéric Cotton.

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